Toutes les assurances liées aux domaines de l’immobilier.
Les questions à se poser :
- Je suis bailleur. Dois-je assurer mon bien ?
- Ai-je l’attestation d’assurance de mon locataire ?
- Mon locataire est en défaut de paiement de son loyer. Quel est mon recours ?
- Suis-je assuré en cas de « squat » entre deux locataires ?
- J’agrandis ma maison. Dois-je souscrire une assurance dommages-ouvrage ?
Multirisque immeuble
La souscription d’une assurance immeuble est généralement effectuée par le propriétaire de l’immeuble. Cela peut inclure les propriétaires privés d’appartements, de maisons ou de bâtiments commerciaux, ainsi que les sociétés immobilières, les coopératives de logement et les syndicats de copropriété.
Souscrire une assurance immeuble est obligatoire, notamment pour les copropriétés, et essentiel pour protéger votre investissement, vous prémunir contre les risques financiers et juridiques liés à votre immeuble, et vous assurer une tranquillité d’esprit.
- Si vous êtes le seul propriétaire : une pièce d’identité en cours de validité & l’acte de propriété.
- Si vous êtes un syndic bénévole : le registre d’identification et une pièce d’identité en cours de validité du président.
- Si vous êtes un syndic professionnel : le Kbis et la mission du contrat signé avec la copropriété.
- Si une assurance est déjà souscrite : nous fournir le(s) relevé(s) de non-sinistralité sur les 3 dernières années.
- Missionnez un syndic professionnel pour la gestion de votre immeuble,
- Si entre propriétaires vous décidez de prendre en charge la gestion : prévoyez la création et l’enregistrement d’un syndic bénévole,
- Rapprochez vous du site : Syndic de copropriété | Service-public.fr pour toute information,
- Souscrivez une RC pour le syndic bénévole.
En cas de sinistre, quelle assurance est concernée ?
Nous pouvons retrouver trois types d’assurances dans un immeuble :
- L’assurance de l’immeuble souscrit par le syndic (professionnel ou bénévole) ou par le propriétaire unique,
- L’assurance propriétaire non occupant pour un logement vacant ou mis en location et/ou l’assurance du propriétaire résidant,
- Celle du locataire.
Selon l’origine du sinistre déclaré, des règles spécifiques s’appliquent selon la convention IRSI* :
- Pour les dégâts dont la valeur est inférieure à 1 600 € hors taxes, c’est l’assureur gestionnaire qui indemnise, sans recours possible contre un autre assureur.
- Pour les dégâts dont la valeur est comprise entre 1 600 € et 5 000 € hors taxes, l’assureur gestionnaire doit effectuer une expertise pour le compte des autres assureurs. Il doit indemniser les victimes, mais avec la possibilité d’exercer des recours contre les autres assureurs.
*IRSI = La convention d’Indemnisation et de Recours des Sinistres Immeubles a été appliquée entre les assureurs habitations ou immeubles pour organiser les indemnisations des assurés en cas de dégâts des eaux ou incendie ne dépassant pas 5000 €. Entrée en vigueur, à partir du 1er juin 2018, elle remplace la convention CIDRE et mise en vigueur le 1er juillet 2020. Ces modifications ont permis d’améliorer la recherche de fuite.
PNO – Propriétaire Non Occupant
Pour tous les propriétaires non occupants d’un bien immobilier. Assurance devenue obligatoire via la loi Alur de 2014, tous les copropriétaires doivent s’assurer au minimum pour les risques de responsabilité civile, que le logement soit vacant, en location ou loué à titre gratuit.
Les garanties sont identiques à celle de l’habitation.
- Une pièce d’identité en cours de validité.
- L’attestation de l’acte de propriété (facultatif).
- L’assurance PNO ne remplace pas l’assurance immeuble, qu’il est fortement conseillé de souscrire en cas de co-propriétaires,
- Souscrivez une assurance loyers impayés pour la mise en location,
- Pensez à réclamer l’attestation d’habitation à votre locataire tous les ans. Si votre locataire n’a pas souscrit d’assurance habitation ou qu’il a été résilié : vous pouvez en tant que propriétaire bailleur souscrire l’assurance pour son compte et récupérer la prime d’assurance qui peut être majorée de 10% maximum, sur le loyer. Celle-ci couvrira uniquement les risques locatifs tels que les dégâts des eaux, incendie et explosion pour les dommages causés à l’immeuble et non ceux dont les tiers, tels que les voisins, pourraient être victimes. Il est important de rappeler à votre locataire que l’assurance habitation est obligatoire (logement meublé ou non) et que c’est un motif d’annulation de bail. La responsabilité civile vie privée, qui est incluse dans un contrat habitation, est obligatoire en tant que locataire.
- Il vous est possible de déduire la cotisation de vos impôts.
Loyers impayés
Pour tous les propriétaires d’un logement qui souhaitent mettre en location leur bien (meublé ou non), mais qui ont peur des conséquences du non-paiement ou des retards de loyer de leur locataire. Souscription impossible pour les baux commerciaux, artisanaux et ruraux, les locations saisonnières, les résidences secondaires, les chambres seules louées en colocation et les locataires dont le règlement des loyers est réalisé en espèces.
Il est préférable de mettre en place un contrat à la signature du bail. Le locataire devra répondre de sa solvabilité (3 fois le loyer) et fournir une liste de documents à la souscription. Si le locataire est en place depuis plus de 6 mois (à compter de la signature du bail), sa solvabilité est acquise automatiquement. Dans ce cas-là, une franchise de 3 mois sera toutefois applicable.
L’assurance Loyers Impayés prend en charge jusqu’à 30 mois d’impayés (maximum 90 000 €), l’intégralité des frais de contentieux et de recouvrements, l’expulsion physique et des meubles et les détériorations immobilières que le locataire aurait pu causer.
Point fort : La garantie squat* est incluse dans le contrat. Dans les 3 mois qui suivent le départ du locataire, si le logement est squatté, l’assurance peut prendre en charge 12 mois de loyer (hors charges), ainsi que les frais de procédure d’expulsion dans un forfait de 3000 €.
*Squat = Occupation par un tiers du local assuré après être entré dans le lieu par effraction (après avoir forcé une serrure, cassé une fenêtre …) ou par tromperie, menace ou violence, pour l’occuper sans l’autorisation de son propriétaire. Un locataire qui se maintient dans le logement, après la fin du bail et sans l’accord du propriétaire, n’est pas un squatteur. Il en est de même de la personne qui refuse de quitter les lieux après y avoir été hébergée par la personne qui y vit.
Nous consulter pour de plus amples informations !
Documents à fournir (le locataire) :
- Les fiches de paie sur les 3 derniers mois.
- Le dernier avis d’imposition.
- Le contrat de travail.
- La pièce d’identité en cours de validité.
- Le bail signé avec la clause résolutoire incluse.
- Pour les professionnels, un Kbis.
Documents à fournir (propriétaire) :
- La pièce d’identité en cours de validité.
- Le RIB.
- Mettez en place le contrat dès la signature du bail,
- Possédez un dossier complet par locataire (voir documents à fournir),
- Vérifiez que votre bail indique la clause résolutoire,
- Nous consulter pour vérifier la solvabilité du locataire. Si celui-ci n’est pas solvable dès le début du bail, possibilité de mettre le contrat en place au bout de 6 mois de loyers réglés avec une attestation du propriétaire en guise de justificatif de paiement,
- Refusez les règlements en espèces,
- Nous avertir de tout changement de locataire,
- Nous avertir dès la survenance d’un impayé, pour lancer la procédure,
- Il vous est possible de déduire la cotisation de vos impôts.
- Pensez à réclamer l’attestation d’habitation à votre locataire tous les ans.
Assurance emprunteur
Aujourd’hui, vous avez la possibilité de souscrire l’Assurance Emprunteur de votre choix grâce à la Loi Lemoine*.
😊 (Non ce n’est pas la loi du cabinet de courtage LEMOINE A&C, mais bien celle portée par Madame Patricia Lemoine).
*Loi LEMOINE N°2022-270 du 28 février 2022 ouvre le droit de résilier, sans frais et à tout moment, l’assurance emprunteur immobilier. Elle réduit aussi à 5 ans le droit à l’oubli pour les personnes ayant eu un cancer ou une hépatite C et supprime le questionnaire médical pour les prêts immobiliers inférieurs à 200 000 € et remboursés dans leur totalité avant l’âge de 60 ans.
Pour toutes personnes physiques ou morales.
Personnes éligibles à la Loi LEMOINE :
- Sans questionnaire de santé : pour les emprunteurs avec un encours de moins de 200 000 €, dont le remboursement total a lieu avant leurs 60 ans.
- Avec questionnaire de santé : pour toutes personnes avec un encours de plus de 200 000 €.
Les principales garanties sont :
- PTIA (Perte Totale et Irréversible d’Autonomie)
- Décès
- ITT (Incapacité Totale de Travail)
- IPT (Invalidité Permanente et Totale)
- ITP (Invalidité Permanente Partielle)
- IPP (Invalidité Permanente Partielle)
Option : Perte d’emploi
La banque exige au minimum l’équivalence de garantie. Il est donc important de vérifier les garanties souscrites et la quotité par emprunteur. Le cabinet se charge d’envoyer la demande de substitution à la banque.
Pour cela, nous envoyons le nouveau certificat d’adhésion, accompagné des conditions générales (ou notice d’information), afin de justifier de l’équivalence de garantie, à la banque.
Dès l’acceptation de celle-ci, vous recevez un avenant à votre offre de prêt qu’il faudra signer et renvoyer dans les délais exigés.
À savoir
La banque prélève « à terme échu » et l’assureur « à terme échoir ». Cela veut dire que le premier mois, un double prélèvement aura lieu, mais pas pour les mêmes périodes. Vous pouvez économiser jusqu’à 50 % !
- La pièce d’identité en cours de validité de chaque emprunteur.
- L’offre de prêt.
- Le tableau d’amortissement.
- Un RIB.
- Faire la démarche de substitution après la signature chez le notaire,
- Ne pas faire de fausse déclaration.
Dommages-Ouvrage – D.O
Le maitre d’ouvrage doit souscrire une assurance Dommages-ouvrage pour tous les travaux de construction ou de rénovation d’un bâtiment. Cela peut être un particulier qui fait construire sa maison, une entreprise qui réalise des travaux de construction ou un promoteur immobilier qui érige un ensemble d’immeubles. Cette assurance est obligatoire et permet de garantir la réparation des dommages de nature décennale pour une période de 10 ans après la réception de l’ouvrage.
En France, la souscription d’une assurance Dommages-Ouvrage est une obligation légale pour les maitres d’ouvrage, qu’il s’agisse de particuliers, d’entreprises ou de collectivités. Cette assurance permet de protéger le maitre d’ouvrage en cas de travaux de construction, de rénovation ou d’agrandissement d’un bâtiment. L’assurance Dommages-Ouvrage prend en charge le préfinancement des travaux de réparation, même en cas de défaillance de l’entreprise responsable des dommages. Ainsi, le maitre d’ouvrage n’a pas à avancer les frais de réparation et peut bénéficier d’une prise en charge. L’assureur se charge de toutes les démarches administratives et judiciaires nécessaires pour obtenir une indemnisation rapide.
La garantie décennale, qui couvre les dommages liés à la construction pendant 10 ans, ne s’applique qu’aux constructeurs et artisans intervenant dans la construction de l’ouvrage. La souscription d’une assurance Dommages-Ouvrage permet donc de bénéficier d’une protection supplémentaire, même en cas de défaillance d’un intervenant.
Elle couvre les dommages qui :
- – Compromettent la solidité de l’ouvrage,
- – Rendent l’ouvrage impropre à sa destination,
- – Compromettent la solidité des éléments d’équipements indissociables,
- – Entraînent l’effondrement résultant d’un vice de construction.
Elle ne couvre pas :
- L’abandon de chantier,
- Le non-achèvement de chantier,
- L’incendie ou dommages en cours de chantier.
- RCMO (Responsabilité Civile du Maitre d’ouvrage) = garantit la responsabilité civile vis-à-vis des tiers du maitre d’ouvrage.
- Elle intervient pour indemniser à la fois des dommages corporels, matériels et immatériels qui pourraient intervenir pendant la réalisation des travaux. Elle ne fait pas partie des assurances obligatoires régies par la Loi Spinetta, mais est indispensable pour garantir la construction sous tous ses aspects.
- CNR (Constructeur Non Réalisateur) = assurance conseillée si vous pensez à revendre votre bien dans les 10 ans qui suivent la réception du chantier.
- TRC (Tous Risques Chantier) = a pour objet de couvrir l’ensemble des dommages matériels causés à l’ouvrage final ou à l’ouvrage provisoire comme un effondrement, un incendie, des dégâts des eaux, une tempête et des vols de matériaux à compter de leur dépôt sur le chantier.
- PJ = Protection Juridique.
Option :
- Dommages causés aux existants
- La pièce d’identité du maitre s’ouvrage en cours de validité ou Kbis.
- Les devis de tous les intervenants.
- Les attestations RC Décennale de tous les intervenants, à compter de l’ouverture du chantier.
- La convention du maitre d’œuvre.
- La convention du contrôleur technique & RICT (Rapport Initial du Contrôleur Technique).
- Le permis de construire.
- La déclaration d’ouverture de chantier.
- L’étude de sol (si besoin).
- Les plans.
- Les photos des existants (s’il y a lieu).
Et pour obtenir l’attestation définitive :
- Les factures acquittées de tous les intervenants.
- La déclaration d’achèvement de travaux.
- Le procès-verbal de réception pour chaque intervenant avec levée de réserves éventuelle.
- Le RFCT (Rapport Final de Contrôle Technique) portant sur la solidité de l’ouvrage obligatoire à partir de 1 000 000 €.
- Après avoir finalisé les déclarations administratives et avoir trouvé tous les intervenants pour votre chantier ; contactez le cabinet LEMOINE A&C pour monter le dossier suite au délai de souscription assez long,
- Pour la garantie des existants, il est conseillé de faire appel à un huissier pour constater l’état des existants avant de commencer les travaux.
À savoir
Les particuliers, qui entreprennent des travaux à but personnel, n’encourent pas de sanction pénale, s’ils n’ont pas souscrit de Dommages-Ouvrage. Cependant, leur responsabilité n’en sera pas pour autant dégagée, même après la vente, et ce jusqu’à l’expiration d’un délai de 10 ans depuis la fin de la construction.
GFA (Garantie Financière d’Achèvement de travaux)
Obligatoire pour le maitre d’ouvrage pour la construction d’un bâtiment collectif, individuel ou mixte en VEFA (Vente en l’État Futur d’Achèvement). S’il veut pouvoir procéder aux ventes, il devra au préalable justifier d’une garantie financière à ses acquéreurs.
La GFA reste facultative pour la promotion de bureaux ou de commerce.
En cas de défaillance du promoteur (faillite, liquidation judiciaire ou défaillance financière), l’assurance assure et finance les travaux jusqu’à l’achèvement des travaux.
(Articles L261-10-1 et suivants du Code de la Construction et de l’Habitation (CCH)).
Tous les dommages et éventuels frais engendrés par les malfaçons ou le non-achèvement de l’ouvrage.
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